G. J. JOURNEL DOMPAIRE COPPER PANS AND POTS
25 octobre 2015,
La maison JOURNEL est un cas intéressant pour la datation des pots en cuivre.
Les informations concernant ce fournisseur d'accessoires culinaires, sont rares.
Mais le peu que l'on sait est important.
Gilbert Joseph JOURNEL est né le 02 novembre 1875 à Roanne dans le département de la Loire.
Le 10 mai 1901, on le retrouve dans le département de Meurthe-Et-Moselle, à Lunéville, où il se marie avec Louise Marguerite JORIOT. Il exerce alors la profession de cuisinier.
Et puis, le couple déménage entre 1912 et 1921.
On les retrouve à quelques 60kms plus au sud, à Begnécourt, dans le département des Vosges. Plus précisément, Begnécourt fait partie du canton de Dompaire.
Fin 1928, il décède et sa femme décide de revendre le commerce à la fin de l'année 1929.
Donc, Gilbert Joseph JOURNEL et son épouse Louise Marguerite JORIOT n'étaient pas à Begnécourt avant 1912, ni même à Dompaire.
On peut alors estimer que la période de travail la plus large de la maison JOURNEL à Dompaire-Begnécourt en tant que négociant (et non pas fabricant), en accessoires pour hôtels-restaurants, pourrait être de 1912 à 1929. De plus, il semble bien que le commerce n’appartienne pas à Gilbert Joseph JOURNEL mais à sa femme, Louise Marguerite JORIOT.
Une fois de plus, une femme est à l'honneur dans la chaudronnerie culinaire française.
Evidemment, on comprendra (ou pas) que l'estampillage des pots en cuivre se fasse au nom de JOURNEL, car ce métier est essentiellement composé d'hommes. Et à cette époque, on peut facilement imaginer les difficultés d'une femme pour négocier avec les hommes ! Surtout que là, nous ne sommes pas à Paris mais dans un petit village au fond des Vosges !
Cette maison à la réputation d'avoir une très bonne clientèle et de produire un gros chiffre d'affaire. Voilà pour les certitudes.
On peut imaginer une période de travail plus courte pour cette maison. Mais ici, ce n'est qu'une idée qui pourrait être plausible :
Louise Marguerite JORIOT est la fille d'un horloger. Son père décède en 1920. Un des fils reprendra la maison d'horlogerie. Peut-on imaginer que c'est Louise Marguerite JORIOT qui décide de se lancer dans le commerce d'accessoires pour hôtels-restaurants ? Suite à un héritage ? Après le décès de son père ?
Dans ce cas, la période de travail de cette maison serait bien plus courte !
Mais restons dans les certitudes, nous allons donc garder comme référence : 1912-1921 à 1929.
Ce qui peut permettre de déterminer la période de distribution des pots estampillés JOURNEL à Dompaire. Soit sur 17 années au maximum.
Pour leur fabrication, cette maison étant marchande-négociante, on peut imaginer que certains de ses pots en cuivre ont été fabriqués avant 1912. Ceci dépend des stocks qu'elle recevait.
La seule certitude est que les pots estampillés JOURNEL à Dompaire ne peuvent pas dater d'après 1929. C'est là, une très bonne indication !
Les pots en cuivre de cette maison sont rares à trouver. Les quelques modèles que j'ai eu entre les mains étaient toujours de très haut de gamme !
A tous les Amoureux des Cuivres Culinaires !
Cordialement, T.J.
